Mardi 13 décembre prochain à Saint-Mandé, Falstaff de Verdi, découverte détaillée.
Envoyée jeudi 08 décembre 2022 à 11:53:00
Madame, Monsieur,
Mardi 13 décembre - 14h30 - Falstaff de Giuseppe Verdi, analyse d'oeuvre
"Tutto nel mondo è burla", oui, "le monde est une farce" et "je vous ai bien eus"... c'est l'ultime message en forme de pied de nez que livre Verdi à la postérité. A la fin d'une vie consacrée à la création de chefs d'oeuvres tous plus intensément dramatiques les uns que les autres, le vieux maestro invoque une dernière fois les mânes de Shakespeare pour créer une des oeuvres comiques les plus fascinantes de tout le répertoire lyrique, mettant notamment en valeur son immense talent orchestral... et révélant un sens de la farce qu'on ne lui connaissait pas !
Renseignements et réservation : clubartlyrique@laposte.net
Tarif : 10 euros membres du club et Saint-Mandéens / 15 euros non membres
(Adhésion au Club : 25 euros/an)
Adresse: Salle des conférences, 3 av. de Liège, Saint-Mandé
Accès facile : A 5 minutes à pied du Metro ligne 1 “Saint-Mandé-Tourelle”
Et la saison prochaine :
Mardi 10 janvier - Grands chanteurs d'aujourd'hui
Pour tout savoir plus sur les jeunes (et moins jeunes) artistes à connaître dans le monde actuel de l'opéra !
Mardi 31 janvier - Hommage à Maria Callas
Surnommée « la Bible de l'opéra » par Leonard Bernstein, « la Callas » est certainement la plus célèbre des chanteuses d’opéra. Personnalité artistique unique, son timbre très personnel, son registre étendu et sa grande virtuosité lui ont permis d’aborder une gamme de rôles d’une rare variété. Mais Callas révolutionne avant tout le monde de l’opéra par ses talents de tragédienne, en en renforçant la dimension dramatique. Ses incarnations de Norma, Tosca, ou encore La Traviata, restent légendaires et des références absolues pour tout mélomane. Autant adulée que décriée, la cantatrice restera tant par la réussite exceptionnelle de sa vie professionnelle que par sa vie privée mouvementée, l'icône même de la « diva ».
Mardi 14 février - Mystique wagnérienne
Sacré et spiritualité sont omniprésents dans les opéras de de Wagner, mais son rapport à la religion est vraiment très personnel. Nous allons tenter de démêler les fils mystiques de son oeuvre, pour essayer d'appréhender un peu mieux les messages qu'il a tenté de nous faire passer et ce que représente notamment pour lui son "Festival scénique sacré", Parsifal.
Mardi 7 mars - Don Giovanni de Mozart, proposition d'analyse
Don Giovanni est une œuvre qui a toujours suscité une immense admiration, en particulier au XIXème siècle, du fait de l’intérêt exceptionnel du livret et de la perfection de la composition musicale. Mozart était le Dieu de Tchaïkovski et c’est Don Giovanni qui lui aurait révélé sa vocation de compositeur. Il disait qu’en regardant le manuscrit il se sentait en présence du divin. Richard Wagner le considérait quant à lui comme l’opéra des opéras. Kierkegaard a écrit un long essai à ce sujet disant que c’était une œuvre d’une « ultime perfection. » Je vous propose de redécouvrir encore ce chef-d'oeuvre, à travers une analyse musicale illustrée des plus beaux extraits vidéos des anciens et nouveaux temps.
Mardi 28 mars - Hommage à Dietrich Fischer-Dieskau
Il fut tout simplement « le baryton du vingtième siècle » et a profondément marqué les mémoires, formant le goût des mélomanes de plusieurs générations. Son timbre immédiatement reconnaissable était d’une beauté exceptionnelle, clair et velouté. Assimilant tous les genres et tous les styles, de la musique baroque au répertoire contemporain, du Lied à l’opéra, il pouvait subjuguer le public même en récital et sur les œuvres les plus sévères. Sa discographie allant de Bach à la musique contemporaine, est la plus imposante de tous les chanteurs, comptant notamment environ 1500 Lieder, un genre dont il reste le maître absolu.
Et puis... cet artiste m'est particulièrement cher : parfois, je n'écoute que lui à longueur de journée...
Mardi 18 avril - E. Wolfgang Korngold : de l'opéra à la musique de film
Ce n'est pas pour rien que le père de Korngold avait donné le second nom de Wolfgang à son fils (1897-1957)
(et s’était lui-même renommé Leopold…) : à dix ans, ce petit prodige de la composition, reconnu comme tel par Gustav Mahler, écrit déjà des pièces dans le style néoromantique le plus sophistiqué. Ses oeuvres s’imposent d’emblée au répertoire et sont dirigées par les plus grands musiciens de l’époque. On voit en lui un nouveau Mozart et un rival de Richard Strauss. Il lègue alors à la postérité plusieurs chefs d'oeuvres, dont son plus célèbre opéra : La Ville Morte. Mais voilà... attaché à la tonalité, à l'époque de l'essor du dodécaphonisme, il n'est bientôt plus à la mode et arrive le nazisme. Juif, il se réfugie en Californie où il devient... un des premiers grands compositeur de musiques de films !
Je vous invite à la découverte d'un artiste aussi sympathique que fascinant.
Mardi 23 mai - Sujet à définir
Mardi 6 juin - Les plus belles chansons à boire de l'opéra
Si vous pensiez qu'à l'opéra on ne fait que se lamenter et mourir, voici des airs qui vous feront changer d'avis : la chanson à boire, un genre qui plaît volontiers à nos compositeurs d'opéra... car l'égaiement né du fruit de la vigne ou du houblon semble aussi vieux que l'humanité ! Mais attention, à consommer avec modération, surtout à l'opéra, car l'alcool fait aussi perdre la tête.