L'opéra dans les bidonvilles
La carrière de Pumeza Matshikiza est encourageante et montre que l'on peut être sensible à l'opéra sans avoir eu accès à la "culture des élites"...
Au temps pour certains professeurs de nos collèges et lycées de banlieues (autrement plus favorisés que les "townships" soit dit en passant) qui font jouer et chanter du rap à leurs élèves en pensant être "plus proches d'eux"...
On pourrait déjà commencer par développer de vraies chorales dans les écoles pour les sensibiliser à la beauté du chant et de la voix humaine... et arrêter de penser que l'opéra n'est pas pour eux.
Voici un documentaire très intéressant, et un peu troublant!
L'opéra prospèrerait-il dans les quartiers les plus démunis de l'Afrique du Sud?
Ce qui attire ces jeunes noirs et métis, ce ne sont pas les ors des salles d'opéra, ou le champagne des entractes! Non, ils n'ont absolument pas les "moyens" d'aller à l'opéra!
Et pourtant, ils l'aiment, ils chantent Mozart et Donizetti en italien ou en allemand!
Ils aiment écouter cette musique et ils aiment la chanter!
On est bien loin des poncifs sur l'opéra qui serait réservé aux riches et aux classes aisées européennes!
Oui, on peut aimer l'opéra sans avoir ni l'argent ni la culture dite bourgeoise!
Petits européens de tous poils, prenez-en de la graine!
Julia
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